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Cette étude comprend plus de 4685 personnes, cela représente 1601
familles.
Une table répertorie les 1027 patronymes, ce qui facilite les recherches
dans ces volumes.
D’autres tables sont présentées à la fin du dernier volume : une table
des patronymes, une table des lieux, des professions, des prénoms, et
des tableaux d’études statistiques sur l’âge à la première union, le
nombre d’enfants par union et une étude sur la longévité termine cet
ouvrage.
Dans les archives des registres paroissiaux, il y a un manque de 1760 à
1765.
Les baptêmes commencent en 1683, par contre les mariages et sépultures
débutent en 1690.
Les familles les plus présentes à Joppécourt de 1683 à 1925 sont :
Les membres de la famille MUTELET, exerçaient les métiers de laboureur
et cultivateur.
La famille FRANÇOIS, exerçait les professions de cordonnier, fileur de
laine et tisserand.
La famille BAZARD, exerçait les professions de cordonnier, tailleur
d’habits et fileur de laine.
Le famille MAUBEUCHE, exerçait les professions de scieur de long, berger
et matelassier.
Bien entendu, nous rencontrons aussi les autres professions qui sont
présentent dans tous les villages agricoles : tisserands, forgerons,
maçons, tailleurs de pierre, charrons, bûcherons et cloutier.
Le métier de cloutier, dont l’origine remonte aux temps préhistoriques
et bien avant l’existence de toute métallurgie.
Au 19ème siècle, le cloutier fabriquait différentes sortes de clous :
Ailes de mouches, bec-de-cane, boulon, broche, broquette, caboche,
carvelle, chevillette, clavette, pointe de Paris, clous rivés, clous
barbelés, semences, clous en U, crampillons, crampons, croc, crochet,
dent-de-loup, fiche, goujon, goupille, patère, patte, patte-fiche,
piton, pointe, rosette, tenon, touret, vis et lasseret.
A
Joppécourt, la famille CHRETIEN et la famille LEFORT exerce le métier de
cloutier de père en fils.
L’histoire de Joppécourt est intimement liée à l’histoire du château de
Mercy et de ses seigneurs.
Sur le site de la contrée de Martinfontaine, à Joppécourt, les premiers
sires de MERCY, apparentés aux CHINY, SANCY, MUSSY, OTTANGE, et connus
dès le XIème siècle par les chartes abbatiales de
Saint-Hubert-en-Ardennes, Saint-Vanne et surtout Saint-Pierremont.
Saint Martin est le patron de la paroisse de Joppécourt, en diocèse de
Trèves, archidiaconé de Longuyon et décanat de Bazailles.
Ce village, relève à la fois du comte de Bar, plus tard de Lorraine, et
du comte puis duc de Luxembourg, plus tard des Pays-Bas espagnols, une
position hybride qui ne finira qu’en 1602 avec l’abandon définitif de
Joppécourt au duc de Lorraine.
Après 1602, Joppécourt sera du ressort de la prévôté d’Arrancy, puis du
bailliage de Villers-la-Montagne.
Ensuite il sera inséré dans le canton de Circourt, district de Longwy,
jusqu’en 1802, où la commune entre dans le canton d’Audun-le-Roman,
arrondissement de Briey.
Dans les archives départementales de la Meuse, il y a un procès entre
les habitants de Joppécourt et ceux de Fillières :
Ce procès commence en 1494, et durera jusqu’en 1519.
La première trace de ce procès, est conservé dans les archives civiles
de la série B., sous la référence B 519. Il s’agit d’un volume en
papier, petit in-folio, de 166 feuillets.
En 1494, un débat est organisé entre les habitants de Fillières et ceux
de Joppécourt. Ce débat sera suivi d’une procédure qui durera pendant
plus de 25 ans.
En 1496, le bailli de Saint-Mihiel, le capitaine de la Garde, Thiéry de
La Mothe et autres du conseil se réunissent avec Hantze de Bernange,
lieutenant et maître d’hôtel du marquis de Baude, Guillaume de Raville,
maréchal du Luxembourg et autres officiers pour vider un différend entre
les habitants de Fillières et Joppécourt.[1]
Le sujet de ce procès est le partage des biens séparant les deux
villages. La séparation entre Joppécourt et Fillières est tracée par la
Crusnes, et aussi par un pré dit « au fond des marchands ».
Les biens de ce pré et aussi du bois attenant, sont les deux sujets de
la discorde.
Au parcours du procès, une liste des habitants majeurs des deux
villages, sont nommés et présents.
Le procès est tellement important que pour le juger, le procureur
général du Barrois tient à Saint-Mihiel une journée spéciale pour les
habitants de Fillières et ceux de Joppécourt, pour mettre fin
définitivement à ce conflit.[2]
Conscrits de Joppécourt ayant servi dans les armées de Consulat et de
l’Empire
Site internet :
http://genealogie-pays-de-longwy-545.fr
Données consacrées aux conscrits originaires du Pays-Haut qui ont servi
dans les armées du Consulat et du Premier Empire.
Les annotations entre crochets sont des corrections ou informations
complémentaires que nous avons substituées ou ajoutées aux informations
tirées des registres matricules originaux, parfois erronées.
Outre des précisions sur le physique de ces conscrits, nous avons relevé
le lieu de leur naissance, le nom de leurs parents, leur profession
(quand elle est indiquée), leur domicile et à chaque fois que cela est
précisé, les détails de leur carrière militaire. Il est à noter que cet
arrondissement appartenait, à cette époque, à l’ancien département de la
Moselle.
BAZARD (Jean-Nicolas) cordonnier à Joppécourt (canton d’Audun-le-Roman).
Né le [10 février] 1782 à Joppécourt. Fils de Nicolas et de Marguerite
MUTELET.
1,66m, cheveux châtains, yeux bruns. Conscrit de l’An 11. Arrivé le 19
nivôse An 12 (10 janvier 1804) au 4e régt. d’infanterie de ligne.
Campagnes de l’an 13 au camp de Saint Omer. Vendémiaire An 14 à la
Grande Armée. Tué à la bataille d’Essling le 22 mai 1809.
VEISSE (Joseph) manœuvre à Joppécourt (canton d’Audun-le-Roman). Né le
16 février 1790 à Joppécourt. Fils de Dominique et d’Ursule BERTRAND.
1,68m, cheveux châtains, yeux bleus. Conscrit de l’An 1810 arrivé le 10
mars 1809 au 4e régiment d’infanterie de ligne. Passé au 22e Bataillon
du train des équipages militaires le 23 mars 1812.Caporal le 21 août
1811.Un coup de feu à la main gauche le 11 juillet 1809 au combat de
Znaïm. Campagne de 1809 à l’Armée d’Allemagne. Présumé resté au pouvoir
de l’ennemi en 1812 en Russie (le 18 novembre).
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